top of page

      Il était une fois, dans un Royaume où se mélangeait Médiéval et Renaissance, un pays dans une autre dimension, la fille du vieux Roi Philippe se maria avec un Roi guerrier. Ce Roi avait signé la paix contre sa main, mettant fin à une querelle vielle de plusieurs décennies.

La fille du Roi, en son statut de dernière de la lignée, n'aurait pas du faire gagner à son mari la couronne de son Royaume. Elle était encore moins destinée à épouser un Roi. Mais sa sœur refusa catégoriquement d'épouser un "barbare" et contracta un pacte. Elle participa alors à un complot visant à détrôner le vieux Roi Philippe par tous les moyens. Il fallait également éliminer le frère aîné, ami du Roi guerrier qui avait plaidé, auprès de son père, la paix. En échange de ces deux vies données sans regrets, cette dernière devait épouser le prince d'un Royaume voisin, celui qui lui ressemblait traits pour caractères.

Le premier complot ne fonctionna pas, mais le Prince lui, fut lâchement empoisonné et faillit mourir ainsi. Ce fut sans compter son bon ami le Roi guerrier. Ils étaient peut être des "barbares" mais leur civilisation avait gardée leur connexion avec la nature. Il envoya une guérisseuse auprès de son ami. Grâce à ses décoctions et mixtures étranges, le Prince fut sauvé in extremis des portes de la mort. Ce geste convint Philippe d'accorder la paix au peuple guerrier, et dans les semaines qui suivirent, la trahison de la soeur fut découverte. Le vieux Roi hésita à l’exécuter mais il n'aurait pas régné aussi longtemps si il n'avait pas été malin et sage -malgré son entêtement-. Il l'exila donc, et prévint ses royaumes alliés qui l'exilèrent à leur tour. Elle fut obligée de partir très loin, plus loin qu'elle n'avait jamais vécue, seule et aussi riche que les pouilleux qu'elle détestait tant.

Mais si le fils avait survécu, pourquoi la dernière gagna la couronne ? Le Prince survivant, de par son expérience aux portes de la mort, fut pris d'une soif de vivre et d'apprendre qui dépassa toutes choses, tous désir connus. Il renonça donc à sa future couronne, ayant foi en son ami et sa sœur pour diriger ce pays. Philippe eu beau essayer de convaincre son fils, ce dernier ne flancha pas. La fille du Roi se maria donc et donna une couronne à son mari qui lui en apporta une autre.

Le Roi du pays unifié et sa femme s'aimait, un amour rare qui ne se trouvait pas souvent dans la haute société. Il avait été conquit par son intelligence, sa candeur et sa franchise. Elle aimait son entêtement, sa générosité, et son coté impitoyable lorsqu'il le fallait. Un Roi ne peut être trop gentil. Il ne peut pas être trop dur non plus. Ils s'aimèrent alors. Un amour qui ravissait le peuple car un couple heureux à la tête du royaume signifiait une grande prospérité. Un amour moqué ou admiré par les nobles. Quelques'uns de ces derniers ne voyaient pas un peuple heureux et riche comme une bonne chose, n'était pas prêts pour un changement, même si il s'annonçait meilleur. Pour eux, un pouilleux restait un pouilleux et il était inacceptable que ces derniers deviennent aussi riche qu'eux.

Les années passèrent et le couple royal s'aimait toujours. De leurs étreintes vint au monde des triplées. Elles vécurent entourées de bonnes intentions. Le peuple les adoraient, les naissances multiples extrêmement rares, et même les nobles aigris ne pouvaient rien devant elles. Les filles eurent une enfance aux enseignements éclectiques. Le Roi et la Reine voulaient pour leur enfants une éducation aussi complète que possible. A leur dixième anniversaire, le couple Royal mourut soudainement. Le complot des nobles pour accéder au pouvoir réussit. Ce qu'ils n'avaient pas prévus était le retour du Prince érudit. Ce dernier prit alors le pouvoir, attendant que l’aînée des triplées accède au trône. 

L'

a

i

n

é

e

La 

cadette

La 

D

e

r

n

i

è

re

Xanoria
Sherlyan
Lysethéa
bottom of page